Luxembourg, 24 mars 2014. Les membres d’Amnesty International Luxembourg ont élu David Pereira pour remplacerSophie Farreyrol à la présidence du Conseil d’administration. Le vote a eu lieu lors de l’Assemblée générale annuellede l’organisation qui s’est tenue à la salle Exit 07 à Luxembourg. Le nouveau Conseil d’administration est constituéde 7 membres (dont 3 femmes). Après l’Assemblée générale, les membres d’Amnesty International Luxembourg ont eu l’occasion de débattre avec Tetyana Mazur, directrice d’Amnesty International en Ukraine, à propos du mouvement " Euromaidan " et des violations des droits humains commises ces derniers mois en Ukraine.
Après 8 années passées à la section luxembourgeoise d’Amnesty International, la présidente, Sophie Farreyrol, a décidé de passer le flambeau. C’est donc David Pereira, Secrétaire général de l’association jusqu’à ce jour, qui a été éluPrésident du Conseil d’administration d’Amnesty International Luxembourg. David Pereira est membre d’Amnesty depuis 5 ans où il a travaillé autour des sujets concernant les réfugiés politiques et les demandeurs d’asile, et ce tout en exerçant des visites de l’ancien centre de rétention dans le cadre du Collectif Réfugié. Depuis 2011, il a exercé l’activité de Secrétaire général du Conseil d’administration d’Amnesty International Luxembourg et a participé à deux Conseils internationaux d’Amnesty comme l’un des représentants de la délégation luxembourgeoise. Son expérience professionnelle, en tant que chef soignant dans le domaine hospitalier, l’a familiarisé avec les notions de valeurs fondamentales des êtres humains et l’a doté de compétences relationnelles, managerielles et de communication. Lors de sa présentation à l’Assemblée générale, il a exprimé vouloir " renforcer l’impact d’Amnesty International Luxembourg dans la défense des droits humains ".
L’Assemblée générale d’Amnesty International Luxembourg s’est clôturée par la conférence/débat " Ukraine : Le prix de la liberté " par Tetyana Mazur, directrice d’Amnesty International en Ukraine. Lors de cette conférence-débat, Tetyana Mazur est revenue sur le mouvement Euromaidan, sa genèse ainsi que la brutale répression dont il a fait l’objet et qui a causé 116 morts depuis le 21 novembre 2013. Tetyana Mazur a évoqué certaines des graves violations des droits humains documentées par Amnesty International en Ukraine et a plaidé pour des réformes profondes des institutions ukrainiennes et qui intègrent les droits humains. Elle a notamment insisté sur la nécessité d’une instance indépendante chargée d’enquêter sur les violations des droits humains commises par la police. Amnesty International considère qu’une telle instance est indispensable pour endiguer la torture et l’impunité en Ukraine.