LE COMMENCEMENT

En 1961, Peter Benenson, un avocat britannique, s’indigne de l’incarcération de deux étudiants portugais qui avaient porté un simple toast à la liberté. Il écrit un article dans le journal The Observer et lance une campagne qui provoque une réaction d’une incroyable ampleur. Relayé par la presse du monde entier, son appel montre que des individus peuvent s’unir pour défendre solidairement la justice et la liberté.

Un mouvement mondial pour les droits humains voit le jour. L’avocat Peter Benenson lance l’action « Appeal for Amnesty, 1961 » (appel à l’amnistie) dans le journal The Observer après que deux étudiants portugais ont été condamnés à une peine de prison pour avoir porté un toast à la liberté. © Guardian News and Media Limited.
Le premier prisonnier d’opinion libéré est l’archevêque ukrainien Josyf Slipyi, détenu en Sibérie. Sa libération donne le coup d’envoi de plusieurs décennies de travail de campagne mené sans relâche en faveur des personnes persécutées en raison de leurs convictions. (Photo : militants lors d’un rassemblement à Londres en 1983. © Raoul Shade)
Amnesty lance sa première campagne pour l’abolition de la torture. Après 12 années de pression, les Nations unies adoptent la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants en 1984. © Amnesty International Switzerland
Amnesty obtient le prix Nobel de la paix pour « avoir contribué à garantir les bases de la liberté et de la justice et avoir ainsi contribué à la paix dans le monde » : une reconnaissance du travail et de la détermination des sympathisants à travers le monde. © Amnesty International
Amnesty lance sa première campagne contre la peine de mort. À la naissance de l’organisation, en 1961, seuls neuf pays avaient aboli les exécutions judiciaires. En 2014, leur nombre avait atteint 140. © Amnesty International
Amnesty mène campagne en faveur de la mise en place d’une Cour pénale internationale (CPI) pour traduire en justice les responsables présumés de génocides et de crimes de guerre. La CPI finit par être créée en 2002. (Photo : manifestants formant un « tapis humain » pour faire pression sur les délégués chargés de négocier la création de la CPI. Italie, 1998. © Antonio Sesta)
Nelson Mandela devient ambassadeur de la conscience d’Amnesty International. En 1962, Amnesty avait envoyé un avocat pour observer le déroulement de son procès en Afrique du Sud. Nelson Mandela a écrit par la suite : « Sa simple présence, de même que son aide, ont été pour nous une source d’inspiration et d’encouragements considérable. » © Jurgen Schadeberg
Le long combat d’Amnesty pour la liberté d’expression dans le monde s’étend à Internet. Ali Sayed al Shihabi est libéré après avoir été emprisonné pour avoir publié sur Internet des articles favorables à la démocratie en Syrie. © Amnesty International
Après 20 années de pression exercée par les sympathisants d’Amnesty, un traité mondial sur le commerce des armes (TCA) qui permettra de sauver des vies entre en vigueur le 24 décembre 2014. Il contribuera à arrêter la circulation des armes qui alimentent des atrocités à travers le monde. © Amnesty International

Initialement focalisée sur la libération des prisonniers politiques, Amnesty a depuis élargi son action à la défense de tous les droits humains. Nous œuvrons à la protection et à l’autonomisation des personnes ; à l’abolition de la peine de mort ; à la protection des droits sexuels et reproductifs ; au combat contre les discriminations ; et à la défense des droits des réfugié·e·s et des migrant·e·s. Nous luttons aux côtés de toute personne dont la liberté et la dignité sont menacées.

VISION ET MISSION

La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et les autres instruments internationaux relatifs aux droits humains. Pour concrétiser sa vision, Amnesty International se donne pour mission de mener des recherches et des actions visant à prévenir et faire cesser les atteintes graves à l’ensemble de ces droits.

NOS VALEURS FONDAMENTALES

Amnesty International forme une communauté mondiale de militant·e·s des droits humains dont les principes sont la solidarité internationale, une action efficace en faveur de victimes individuelles, un champ d’action mondial, l’universalité et l’indivisibilité des droits humains, l’impartialité et l’indépendance, la démocratie et le respect mutuel.

Amnesty International est un mouvement composé de personnes et fondé sur l’action de bénévoles à l’échelle mondiale ; l’ensemble des membres de la planète est représenté par les entités membres d’Amnesty International (sections et structures) et ses membres internationaux.

Le Secrétariat international, sous la supervision du Bureau exécutif international, soutient le fonctionnement du mouvement et permet la mise en œuvre de son travail.

Les différentes entités d’Amnesty International prennent part à la vie démocratique du mouvement, notamment en votant les orientations stratégiques lors des Assemblées mondiales annuelles, et élisent le Bureau exécutif international. Celui-ci nomme le/la secrétaire général(e) qui supervise les activités du Secrétariat International

L’ORGANISATION À L’ÉCHELLE DES PAYS

Amnesty International organise ses activités militantes de différentes façons selon les pays. Suivant leur niveau de développement, les entités qui composent le mouvement sont appelées sections ou structures.  La section luxembourgeoise est l’une des plus anciennes : Amnesty International Luxembourg a été fondée en 1970.

Au sein de chaque entité, le siège national supervise et coordonne les activités de ses membres engagés sur le terrain. Lorsqu’il n’y a ni section ni structure dans un pays, les personnes peuvent adhérer à Amnesty International et devenir membres internationaux. Elles sont alors directement rattachées au Secrétariat international et peuvent agir au sein d’un groupe local, d’une antenne jeunes, d’un cercle d’action ou encore à titre individuel.

Dans certains pays, Amnesty International installe parfois des bureaux nationaux placés sous le contrôle du Secrétariat international. Ces bureaux sont composés exclusivement de salarié·e·s et ont vocation à devenir par la suite des structures, puis des sections composées de membres afin de développer leur impact sur le terrain.

LE SECRÉTARIAT INTERNATIONAL

La mission du Secrétariat international est essentiellement opérationnelle : ses employé·e·s mettent en œuvre les décisions de l’Assemblée mondiale et du Bureau exécutif international. C’est au Secrétariat international que l’on organise et prépare les campagnes au niveau international, assure les missions de recherche et effectue un travail de plaidoyer et de communication auprès des médias.

Initialement basé à Londres, le Secrétariat international a également ouvert depuis 2014 des bureaux régionaux dans des villes d’Afrique, d’Asie-Pacifique, d’Europe centrale et orientale, d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Ces bureaux sont des plateformes essentielles à nos investigations, campagnes et communications.

Ils viennent renforcer le travail des sections, dans lesquelles les membres, les sympathisant·e·s et le personnel opèrent au niveau national. Cette structure permet à notre mouvement de réagir rapidement aux événements qui se produisent partout dans le monde et renforcent notre capacité à défendre la liberté et la justice.

L’ASSEMBLÉE MONDIALE

La plus haute instance décisionnelle au niveau international est l’Assemblée mondiale, qui se réunit chaque année pour discuter et prendre des décisions sur la stratégie internationale. Amnesty International est un mouvement profondément démocratique qui estime qu’une décision majeure doit être prise non pas par les seul·e·s dirigeant·e·s, mais par l’ensemble des sections et structures via leurs délégué·e·s.

L’Assemblée mondiale est constituée de représentant·e·s des entités membres et des membres internationaux, qui ne peuvent pas faire partie du personnel rémunéré.

Les décisions se prennent en groupe de travail selon le système de vote suivant : une entité = une voix. Les membres internationaux disposent collectivement d’une voix. Un représentant des jeunes (-25 ans) d’un tiers des entités (par rotation) et un représentant des jeunes membres internationaux peuvent participer à l’Assemblée mondiale annuelle.

LE BUREAU EXÉCUTIF INTERNATIONAL

C’est l’instance qui dirige le mouvement à l’échelle internationale. Le Bureau exécutif international est élu par l’Assemblée mondiale et met en œuvre ses décisions. En outre, il approuve la création des sections, structures et autres organes d’Amnesty International et gère les finances et les risques du mouvement. Il est également chargé de nommer le/la secrétaire général·e du Secrétariat international, responsable de la conduite quotidienne du mouvement, principal porte-parole et conseiller politique de l’organisation.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement du mouvement mondial, consultez notre site web international.

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