© Etienne Grimée

Une manifestation de solidarité avec pour symbole des tournesols

Environ 80 manifestant·e·s ont suivi l’appel d’Amnesty International Luxembourg et se sont rassemblé·e·s devant l’ambassade de Russie pour marquer le premier mois de l’invasion en Ukraine.

Accompagné·e·s par le violoniste Vincent Soubeyran, les militant·e·s ont accroché des tournesols à une grille afin d’exprimer, grâce à ce symbole de l’Ukraine, leur solidarité avec la population de ce pays déchiré par la guerre. Ensuite, ils ont observé une minute de silence en mémoire des victimes de la guerre.

À la fin du rassemblement, Olivier Pirot, directeur de la section luxembourgeoise d’Amnesty International, a remis à l’ambassade près de 500 signatures d’une pétition qui demande de mettre fin à l’agression russe et de protéger la population civile en Ukraine. À l’échelle internationale, la pétition a déjà recueilli plus de 340.000 signatures. Elle reste tout de même ouverte sur le site internet de la section.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour exprimer notre indignation face à la violation flagrante du droit international et au mépris de la vie humaine par le Kremlin. L’invasion russe a engendré une catastrophe en termes de droits humains et chaque nouveau jour de guerre détruit encore plus de vies et oblige plus de personnes à quitter leur chez soi. Cet acte d’agression doit cesser immédiatement », a déclaré Olivier Pirot, directeur d’Amnesty International Luxembourg.

Par ce rassemblement, la section luxembourgeoise s’est jointe à la Journée mondiale d’action d’Amnesty International. Les militant·e·s des quatre coins du globe se sont mobilisé·e·s à cette date pour demander à la Russie de mettre un terme à l’invasion de l’Ukraine, acte d’agression contraire au droit international, vecteur d’une multitude de violations des droits humains et qui a déclenché une crise humanitaire majeure.

Amnesty International Luxembourg demande à la Russie de mettre fin à cette agression immédiatement et de protéger les vies des civils ainsi que les habitations et les infrastructures civiles. L’organisation appelle toutes les parties à respecter le droit international et le droit humanitaire de manière stricte, et exige que les attaques aveugles et l’utilisation d’armes prohibées n’aient plus lieu. Il faut  également que les organisations humanitaires puissent fournir une assistance aux civils touché·e·s par les hostilités.

Depuis le début de l’invasion, Amnesty International a recensé des attaques menées sans discrimination qui ont tué ou blessé des civils, de possibles attaques illégales qui ont détruit ou endommagé des infrastructures civiles, dont des hôpitaux et des écoles, et l’utilisation de bombes à sous-munitions interdites –  autant d’actes possiblement constitutifs de crimes de guerre au titre du droit international. Amnesty International est déterminée à faire en sorte que justice soit rendue pour ces crimes et à fournir des éléments de preuve essentiels permettant d’amener les responsables présumés à rendre des comptes.

Photos : © Etienne Grimée

Il faut mettre fin à l’agression et protéger la population civile en Ukraine.

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