Le ministre égyptien des Affaires étrangères déforme les propos d’Amnesty International

Amnesty International réfute absolument la déclaration de Nabil Fahmy, le ministre égyptien des Affaires étrangères, selon laquelle l’organisation est en possession d’éléments confirmant la présence d’« armes lourdes » sur le lieu d’un sit-in de partisans du président déchu Mohamed Morsi, près de la mosquée de Rabaa al Adawiya au Caire.

Dans un entretien diffusé pendant l’émission HARDTalk sur la BBC mardi 6 août 2013, Nabil Fahmy a soutenu qu’Amnesty International avait affirmé dans un communiqué qu’il y avait « des armes lourdes à Rabaa ». Amnesty International n’a pas publié de communiqué en ce sens.

Vendredi 2 août, Amnesty International a annoncé avoir recueilli des éléments indiquant que des sympathisants de Mohamed Morsi torturaient des membres d’un camp politique rival depuis le début de la crise politique en juin. Certains de ces actes ont été perpétrés dans des zones où se déroulaient des sit-ins pro-Morsi.

Amnesty International n’a à aucun moment fait référence au recours à des « armes lourdes » sur place.