Manifestations pour la justice raciale suite à la mort de George Floyd lors d'un violent affrontement avec la police dans le Minnesota. Centre de Washington, DC, États-Unis, 3 juin 2020. © Amnesty International (Photo: Alli Jarrar)

Israel et Territoires occupés : un lourd bilan

A l’occasion du 5ème anniversaire de l’avis de la cour de justice internationale sur l’illégalité de la construction du Mur en Israël, Amnesty, Acat et le Comité pour une Paix Juste au Proche Orient ont tenu un stand d’information à Luxembourg-ville. Cette année il ne s’agissait pas seulement de dénoncer la construction du mur et les violations des droits humains qui y sont liées, mais aussi de rappeler les nombreuses violations des droits humains et du droit international humanitaire à Gaza. En effet l’ampleur et l’intensité des frappes contre Gaza lors de l’opération “Plomb durci” lancée par les forces israéliennes le 27 décembre 2008 ont été sans précédent. Parmi les 1400 Palestiniens tués par les forces israéliennes, Amnesty a recensé quelque 300 enfants et des centaines de civils non armés n’ayant pas pris part au conflit. Dans son rapport publié le 2 juillet 2009 Amnesty a conclu que beaucoup de victimes n’avaient pas été prises entre deux feux durant les affrontements entre militants palestiniens et troupes israéliennes, pas plus qu’elles n’avaient servi de boucliers humains à des militants ou à des objectifs militaires. Beaucoup ont péri dans le bombardement de leur maison, pendant leur sommeil. D’autres étaient assises dans leur cour ou étendaient du linge sur leur terrasse. Les enfants ont été touchés alors qu’ils jouaient dans leur chambre, sur le toit ou près de chez eux. Les secouristes et les ambulanciers ont été agressés à plusieurs reprises alors qu’ils s’efforçaient de porter secours aux blessés ou de récupérer les corps des victimes. Des milliers de Palestiniens se sont retrouvés sans abri et des centaines de commerces et de bâtiments publics ont été démolis. Les délégués d’Amnesty International ont enquêté à Gaza sur plusieurs attaques et ont conclu que la destruction s’était la plupart du temps avérée gratuite, délibérée et non justifiée par une « nécessité militaire ».

Génocide à Gaza

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