À l’annonce de la condamnation le 21 juin 2016 de Jean-Pierre Bemba Gombo par la Cour pénale internationale (CPI) à 18 ans de prison (moins le temps déjà passé en détention), des porte-parole d’Amnesty International sont disponibles pour répondre aux questions.
Le verdict suit la condamnation par la CPI au mois de mars de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en République centrafricaine – meurtres, viols et pillages notamment.
" L’arrestation, la condamnation et le verdict visant Jean-Pierre Bemba adressent un signal fort : ceux qui commettent des crimes relevant du droit international seront au bout du compte tenus pour responsables de leurs actes, a déclaré Stephen Cockburn, directeur régional adjoint pour l’Afrique centrale et de l’Ouest à Amnesty International.
" Cela fait aussi clairement savoir que l’impunité pour les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre ne sera pas tolérée et que les commandants militaires doivent prendre toutes les mesures nécessaires afin d’empêcher leurs subordonnés de commettre de tels crimes. S’ils s’en abstiennent, ils auront des comptes à rendre. "