Conférence-débat : Mettre fin à l’impunité en Republique Démocratique du Congo

Le 7 avril à 19h à l’Institut Saint-Jean aura lieu la conférence « Mettre fin à l’impunité des graves violations des droits humains dans la guerre en République Démocratique du Congo (RDC) » avec l’intervention de Madame Marie Mossi, défenseure des droits humains congolaise. La modération sera assurée par Monsieur Robert Altmann, Président honoraire d’AI-Luxembourg et expert dans cette matière au sein de l’association. La RDC a connu un des conflits les plus sanglants du contient africain : plusieurs millions de civils ont trouvé la mort dans la période de 1993 à 2003 et sont toujours victimes du conflit aujourd’hui dans la région du Nord Kivu. La publication récente d’un rapport de cartographie des Nations unies présente un répertoire des violations manifestes des droits humains dans ce pays de 1993 à 2003. Ce rapport constitue un premier pas important dans la lutte contre l’impunité, mais il est temps que le gouvernement congolais prenne des actions concrètes pour que les responsables de ces crimes rendent des comptes et que les victimes obtiennent des réparations. Une réforme du système de sécurité est également nécessaire pour assurer la protection des civils dont la vie est toujours menacée. Parmi les violations répertoriées dans le rapport des Nations Unies, le recrutement d’enfants soldats et les violences à l’égard des femmes sont d’une ampleur sans précédent. A l’occasion de cette conférence, Marie Mossi, membre de l’association « Association africaine pour la défense des droits humains » et directrice de son programme « femmes et enfants » de 1998 à 2002, nous parlera de la démobilisation et de la réinsertion des enfants soldats ainsi que de la défense des droits des femmes congolaises, en nous donnant son opinion sur les enjeux actuels. Marie Mossi Membre de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), elle a été la directrice de son programme pour femmes et enfants de 1998 à 2002. Dans ce cadre, elle a représenté l’ASADHO au sein de réseaux d’organisations de la société civile qui luttaient pour la démobilisation d’enfants soldats. De 2002 à 2006, elle a coordonné les activités du Réseau d’Action Femmes (RAF), qui regroupe des organisations féminines luttant contre la violence liée au genre. Madame Mossi a également contribué au dialogue entre Congolais, en particulier, lors de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs où elle figurait parmi les experts de la RDC. Institut Saint-Jean : 110, avenue Gaston Diderich, Luxembourg