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Vitor Murteira – Coordinateur finance, organisation & contrôle

En quelques mots, peux-tu te présenter ainsi que ton rôle chez Amnesty International Luxembourg ?

Salut ! Je suis Vitor, le coordinateur finance, organisation et contrôle. Mon objectif est de gérer les ressources de la section (financières, humaines, matérielles) et de soutenir les autres départements, de façon à garantir que chaque don individuel reçu de nos donateurs ait un maximum d’impact dans notre lutte pour les droits humains.

Qu’est ce qui t’a poussé à te lancer dans l’aventure Amnesty International Luxembourg ?

Je refuse d’accepter que quelqu’un d’un(e) différent(e) génération, nationalité, genre, orientation sexuelle, religion, etc. ait une existence fondamentalement différente de la mienne à cause de ces différences. Je vois l’humanité comme un bateau et ses problèmes comme des trous. J’admire les organisations qui prennent des seaux pour enlever l’eau, qui viennent en aide aux victimes de tous les problèmes actuels, mais moi, je veux travailler pour boucher les trous pour rendre ce travail d’aide obsolète. Amnesty International lutte pour que tous les êtres humains bénéficient de ces droits fondamentaux. Elle est donc le match parfait pour moi. Au travail !

Selon toi, qu’est-ce qui résume le mieux l’ambiance au bureau de la section luxembourgeoise ?

Diversité d’expériences et parcours ; unicité de vision et engagement.

Comment décrierais-tu Amnesty International à une personne qui ne connait pas du tout l’organisation ?

Amnesty International lutte pour une application universelle des droits humains. Elle ne lutte pas contre certains groupes de personnes, nations ou organisations. Elle lutte pour les droits humains. Ce travail a trois facettes : rechercher des violations aux droits humains ; informer le public sur les droits humains et les violations trouvées ; agir pour résoudre ces problèmes identifiés.

Est-ce qu’il y a un sujet qui te tient particulièrement à cœur ?

Tous les droits humains sont équitablement importants. Je trouve le droit à la vie le plus impactant parce que chaque violation de ce droit élimine par définition toutes possibilités de réparation, rédemption, etc. Il y a une finalité très unique dans la perte d’une vie humaine.

Quel moment chez Amnesty t’a marqué ?

Je suis marqué presque tous les jours par les actions de mes collègues d’Amnesty et d’autres activistes pour les droits humains au tour du monde. Ils me rappellent le chemin qu’il y a encore à parcourir mais aussi ce qui a déjà été fait pour l’humanité. Si je dois mentionner un seul moment, je me souviens d’un appel avec la jeune journaliste/activiste Janna Jihad dans le cadre de la campagne Write for Rights 2021, pendant laquelle elle a parlé de sa lutte journalière pour avoir tout simplement une enfance normale.

Pour finir, souhaites-tu nous partager une petite anecdote ?

J’ai trois enfants de 9 à 12 ans qui sont devenus très engagés pour notre activité chez Amnesty. Ils ont participé à des manifestations, sont allés à notre exposition Juste Humains et ont même organisé une session Write for Rights dans leur école. Cet engagement est une opportunité pour compléter leur éducation avec une idée des différentes réalités qui existent dans le monde, un questionnement sur l’accès aux droits humains et la compréhension qu’ils sont une partie active dans la construction de l’avenir.