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Fernanda Pérez – Chargée sénior sensibilisation et éducation aux droits humains

En quelques mots, peux-tu te présenter ainsi que ton rôle chez Amnesty International Luxembourg ?

Je m’appelle Fernanda, je suis anthropologue et juriste spécialisée en droits humains/droit humanitaire. J’ai eu la chance de presque toujours travailler dans le domaine des droits humains ou du droit international. Depuis septembre 2022, je suis devenue la Chargée senior sensibilisation et éducation aux droits humains chez Amnesty International Luxembourg.

Qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer dans l’aventure Amnesty International Luxembourg ?

Amnesty International a toujours été dans mon radar comme étant l’acteur de la société civile avec la position la plus claire et indépendante en matière de défense et de protection des droits humains dans le monde entier. Je suis très contente de rejoindre l’équipe à Luxembourg.

Selon toi, qu’est ce qui résume le mieux l’ambiance au bureau de la section luxembourgeoise ?

C’est un environnement très sympa, qui ressemble presque à une famille, avec des personnes jeunes et engagées.

Comment décrierais-tu Amnesty International à une personne qui ne connait pas du tout l’organisation ?

Amnesty est le plus grand mouvement de défense et protection de droits humains, qui n’est pas lié à un gouvernement ou une politique, qui fonctionne indépendamment et dont la force réside sur les activistes et les campagnes. Amnesty fait de la recherche, du plaidoyer et de l’activisme en matière de droits humains, pour améliorer la protection et la défense de ces droits.

Est-ce qu’il y a un sujet qui te tient particulièrement à cœur ?

Il y a plusieurs sujets qui m’attirent. J’ai écrit ma thèse de doctorat en Autriche avec Manfred Nowak sur la disparition forcée de personnes, sujet qui m’a toujours marquée, possiblement parce que je suis née à Buenos Aires, en Argentine. Par rapport à ce sujet, les sujets concernant la torture et les conditions de détention sont très liés. La protection des défenseurs des droits humains, inclus les journalistes, m’intéresse aussi beaucoup. De plus, les questions de genre (particulièrement, les violations de droits des femmes, la discrimination, les violences sexuelles) sont un sujet qui me tient à cœur. Enfin, l’accès à la justice et les réparations pour les violations des droits humains révèlent mon côté avocate, que je ne laisse pas tomber. 

Quel moment chez Amnesty t’a marqué ?

Je viens de rejoindre l’équipe, c’est un peu difficile à dire. Historiquement, le rôle des campagnes d’Amnesty pour développer les normes dans le domaine des droits humains demeure important.

Pour finir, souhaites-tu nous partager une petite anecdote ?

Ma première expérience avec Amnesty fut en Argentine, quand Sting a visité le pays, je crois, pour la deuxième fois, en tournée à la fin de la dictature, en 1988. Le concert était soutenu par Amnesty et le moment clé consistait à chanter « Ellas danzan solas » avec las Abuelas de Plaza de Mayo et Peter Gabriel. Je crois que les vidéos se trouvent encore en ligne.