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Alexandre Marti – Bénévole

Peux-tu te présenter en quelques mots?

Je m’appelle Alexandre Marti. Je suis résident au Luxembourg depuis 2010. Je travaille pour une compagnie aérienne en tant que pilote. 

Pourquoi as-tu voulu t’engager en tant que bénévole chez Amnesty International Luxembourg ?

Mon métier m’amène à découvrir de nombreux pays. Ces voyages m’ouvrent parfois les yeux sur des violations de droits humains fondamentaux, ceux définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Ces droits, qui nous paraissent garantis dans des pays comme le Luxembourg, sont systématiquement bafoués par certains gouvernements non démocratiques à l’étranger. 

L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier m’a fortement choqué. Ce conflit aux portes de l’Europe m’a définitivement convaincu que nos libertés individuelles pouvaient être remises en question et qu’un effort, même à mon échelle, était nécessaire. Je me suis donc tourné vers Amnesty International, organisation qui me semblait être la plus à même de représenter mes valeurs dans la défense des droits humains. Je me suis néanmoins renseigné sur la transparence et la crédibilité de l’organisation, chères à mes yeux, avant de m’engager comme bénévole.

De quelle manière t’engages-tu ?

En sensibilisant les personnes de mon entourage sur les violations des droits de l’homme dans le monde et en participant à des actions organisées par Amnesty International. Deux expériences personnelles marquantes furent le rassemblement devant l’ambassade de Russie au Luxembourg en mars 2022 et le vernissage comme guide de l’exposition « Juste humains » à Differdange en octobre 2022.

Qu’est-ce que cette expérience de bénévolat t’a déjà apporté ?

Un enrichissement personnel en rencontrant des personnes de cultures différentes partageant la même motivation pour défendre nos libertés individuelles et nos droits fondamentaux.

Pour finir, souhaites-tu partager une petite anecdote ?

Lors d’un voyage au Turkménistan (pays où le respect des droits humains reste insondable selon Amnesty International), je fus accueilli et escorté par des militaires. Ce qui me donnait déjà un certain aperçu de ce qui m’attendait lors de mon séjour. Peu avant l’immigration à l’aéroport, j’ai dû me rendre aux toilettes. Un militaire m’a gentiment accompagné jusqu’au petit coin et est resté tout le temps à un mètre derrière moi. Une situation assez dérangeante je dois l’avouer…

vous aussi, devenez bénévole