Les Palestiniens et Palestiniennes luttent contre le recours à la technologie de la reconnaissance faciale en tant qu’outil qui restreint leurs droits fondamentaux. Signez la pétition dès aujourd’hui et soutenez-les.
La surveillance discriminatoire
Immédiatement après la répression des manifestations de mai 2021, la surveillance constante et la répression à l’encontre de la population palestinienne se sont intensifiées, en particulier à Hébron et à Jérusalem-Est.
Au checkpoint 56, l’un des points de contrôle les plus photographiés d’Hébron, deux points de passage sont aménagés dans l’immense clôture qui compte au moins 24 caméras tournées vers l’extérieur, et séparent les Palestiniens et Palestiniennes des biens et services de base, de l’accès à l’emploi, à l’éducation, à leur famille et aux soins de santé.
Les forces de sécurité israéliennes utilisent un nouveau système de reconnaissance faciale appelé Red Wolf. Dans Jérusalem-Est occupée, le système de surveillance Mabat 2000 connecte des milliers de caméras de vidéosurveillance à un système de reconnaissance faciale à travers la ville, avec une intensification du nombre d’appareils à Cheikh Jarrah, autour de la porte de Damas, et de Silwan en particulier. Amnesty a identifié des caméras produites par Hangzhou Hikvision Digital Technology Co, Ltd., une entreprise basée en Chine, et par TKH Security, basée aux Pays-Bas.
Les Palestinien·ne·s sont les seules personnes à devoir passer par ces points de contrôle. À cause des données biométriques recueillies de manière illégale, ces personnes risquent d’être arrêtées arbitrairement, interrogées et emprisonnées. Si la surveillance continue, elles ne pourront plus vivre dans la dignité.
La technologie peut améliorer l’accès à l’éducation, à la santé et à l’information, accroître les opportunités pour toutes et tous, peu importe l’origine ou l’identité. Elle ne devrait jamais être utilisée pour harceler et marginaliser les Palestiniens et Palestiniennes ni pour perpétuer le système d’apartheid israélien.
Signez notre pétition et demander aux entreprises qui vendent des produits de reconnaissance faciale l’arrêt immédiat de la production de technologies biométriques et de reconnaissance faciale, ainsi que la destruction de toutes les données biométriques obtenues de manière illégale et utilisées pour créer des bases de données et de tous les modèles ou produits créés à partir de ces données.