La défenseure des droits humains Tran Thi Nga a été libérée, de manière inattendue, après avoir passé trois ans derrière les barreaux. Condamnée à neuf ans d’emprisonnement en 2017 pour « propagande contre l’État », Tran Thi Nga a accepté l’exil en échange de sa libération. Elle est depuis arrivée aux États-Unis, en sécurité, avec son compagnon et ses deux fils.
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Tran Thi Nga a été libérée le 9 janvier 2020, après avoir passé trois ans derrière les barreaux. Le gouvernement vietnamien avait imposé comme condition qu’elle accepte de s’exiler. Tran Thi Nga et ses proches sont depuis arrivés aux États-Unis, où ils vont démarrer une nouvelle vie.
Arrêtée en janvier 2017, Tran Thi Nga a été déclarée coupable et condamnée à neuf ans de prison pour « propagande contre l’État », au titre de l’article 88 du Code pénal de 1999, pour avoir participé à des manifestations pacifiques à la suite de la catastrophe écologique de Formosa en 2016.
Défenseure des droits humains bien connue, Tran Thi Nga milite pour les droits des travailleurs migrants et des personnes déplacées, et est impliquée dans des mouvements de défense de l’environnement. En raison de ses activités militantes, elle a été soumise à des manœuvres de harcèlement et d’intimidation et a même été agressée physiquement à plusieurs reprises au fil des ans.
Une fois libérée, Tran Thi Nga a partagé ce message : « Je remercie Amnesty International pour vos efforts soutenus en faveur de ma libération, je suis heureuse que ma famille soit désormais réunie et vive en paix. Cependant, il reste de nombreux prisonniers d’opinion au Viêt-Nam et j’espère sincèrement qu’Amnesty International continuera de se battre pour qu’ils retrouvent leur liberté. »$