Publication du rapport d’activités 2021

Pour l’anniversaire de nos 60 ans en 2021 nous comptons de nouvelles victoires grâce à votre soutien: merci beaucoup !
Découvrez dans notre rapport d’activités ce nous avons pu réaliser ensemble en 2021.

Vous pouvez télécharger le rapport ici.

Quelques chiffres clés :

  • 18.089 signatures et lettres envoyées de Luxembourg
  • 42 bonnes nouvelles suite aux actions de notre section
  • 423 activistes se sont mobilisé·e·s
  • Plus de 6.000 abonné·e·s à la newsletter
  • 46 rapports et analyses ont été publiés sur www.amnesty.lu en 2021
  • 240.525 personnes ont vu nos publications sur Facebook
  • 48 mentions d’Amnesty Luxembourg dans les médias luxembourgeois
  • Environ 7.371 donateurs·trices actifs·ves sur les 36 derniers mois
  • 99 % de nos revenus proviennent des fonds collectés auprès des particuliers

Lisez ci-dessous l’édito de notre directeur général Olivier Pirot :

Chères et chers membres, donateurs·trices et sympathisant·e·s,

Alors qu’Amnesty International fêtait son 60e anniversaire, l’année 2021 a été marquée par de nombreux défis.

Tout d’abord les libertés d’expression et d’association ont continué à être attaquées, à un point tel qu’elles sont aujourd’hui deux des priorités majeures de la stratégie mondiale d’Amnesty adoptée lors de notre assemblée mondiale. Et bien que des mouvements comme Black Lives Matter ou MeToo semblent avoir moins d’écho auprès du public, nous continuerons d’attirer son attention sur l’importance fondamentale de l’exercice pacifique de ces droits et de les protéger là où ils sont bafoués.

Ensuite, la pandémie et les mesures qui l’accompagnent ont encore limité notre capacité à mener des actions publiques et à rencontrer nos militant·e·s, autrement que par des événements en ligne. Des abus de droits par certains Etats sous couvert de lutte contre la pandémie ont évidemment eu lieu. Les restrictions sanitaires ont touché à nos libertés et à nos droits même si certaines pouvaient être légitimes et que les garde-fous étaient appliqués.

Nous avons aussi parfois été confrontés au caractère inaudible du nécessaire équilibre entre mesures visant à protéger le droit à la santé et respect d’autres droits. C’est pourquoi, face au risque de voir notre marche aux flambeaux, moment familial en faveur des droits humains, être récupérée par la Marche Blanche et devenir le théâtre d’actes violents, nous avons décidé le coeur lourd, de l’annuler et de la remplacer par une action décentralisée en faveur des personnes et groupes qui devaient être mis en lumière. Ce choix difficile a reçu de nombreux signes de soutien et a vu votre participation importante à cette action. Je tiens à vous en remercier tout particulièrement. Grâce à cette large mobilisation, nous avons pu recueillir cette année plus de signatures et de lettres que jamais auparavant dans le cadre de la campagne annuelle « Write for Rights » et soutenir ainsi Mohamed Baker, Ciham Ali, Bernardo Caal, Wendy Galarza, Mikita Zalatarou, Imoleayo Michael, Janna Jihad, Rung, Anna Charyhina et Vira Tchernyhina de l’ONG Sphère ainsi que Zhang Zhan. Ce soutien me paraît d’autant plus symbolique que nombre d’entre eux·elles sont des militant·e·s dont on tente de museler la contestation.

Depuis des années, Amnesty dénonce les violations croissantes des droits humains à travers le monde. En Europe, la Pologne et la Hongrie sont des exemples flagrants du rétrécissement de l’espace de la société civile et de l’atteinte aux droits liés au genre. La fermeture des frontières extérieures de l’UE et les violations des droits humains envers les migrant·e·s dont les pays européens sont collectivement responsables, doivent également être dénoncées. Ailleurs dans le monde, les libertés et les droits fondamentaux sont tellement attaqués qu’ils disparaissent parfois complètement. Nous pensons notamment à Hong Kong, à la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan et à la chape de plomb qui pèse à nouveau sur tou·te·s et particulièrement les femmes. Nous songeons également à la négation du droit international que constitue l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie et aux violations des droits humains commises dans le cadre de ce conflit. Nous sommes préoccupé·e·s par la modification profonde et pérenne sur nos systèmes de valeurs basés sur les droits humains que cet acte va entraîner.

Pour faire face à ces défis et augmenter notre impact, notre section a résolument opté en 2021 pour une stratégie de développement organisationnel à 5 ans. Elle passe par un renforcement de nos effectifs, une croissance de nos ressources et la remobilisation de nos sympathisant·e·s vers des objectifs ambitieux, mais également clairs et réalistes. Avec vous, nous relèverons ces défis tout en restant attentif·ve·s aux problèmes qui existaient déjà auparavant. Nous devons également être prêt·e·s à faire face à de nouveaux risques pour les droits humains, par exemple ceux liés aux nouvelles technologies.

Dans ce rapport, vous pourrez lire ce que nous avons déjà réalisé ensemble. Nos succès sont aussi les vôtres et nous espérons qu’avec vous à nos côtés, nous en aurons plus encore à l’avenir. Nous vous remercions pour le chemin que vous avez parcouru avec nous jusqu’à présent.


Très chaleureusement,

Olivier Pirot
Directeur

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