Les habitants de Bougainville se rassemblent dans un bureau de vote lors d'un vote historique sur l'indépendance à Buka, le 23 novembre 2019. - Les électeurs de la chaîne des îles du Pacifique de Bougainville ont afflué aux urnes le 23 novembre au début d'un référendum tant attendu sur l'indépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. © NESS KERTON/AFP via Getty Images

Papouasie. Sept militants permis en liberté

Le 17 juin 2020, sept militants papous ont été déclarés coupables de trahison (makar) et condamnés à des peines allant de 10 à 11 mois d’emprisonnement en raison de leur participation à une manifestation contre le racisme en août 2019. Ils ont depuis tous été remis en liberté et ils ont pu retourner chez eux en Papouasie.

Les militants papous, et anciens prisonniers d’opinion, Ferry Kombo, Alexander Gobai, Agus Kossay, Stevanus Itlay, Hengki Hilapok, Buchtar Tabuni et Irwanus Uropmabinont tous été libérés de prison et ils ont pu retourner chez eux en Papouasie. 

En raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19 en Indonésie, il est actuellement très difficile de voyager par avion. En conséquence, Amnesty International a fourni un soutien logistique pour les aider à retourner en toute sécurité chez eux et pour que leurs proches et leurs avocats puissent les accompagner lors de leurs voyages en avion.

Gustaf Kawer, l’un des avocats de ces hommes dans cette affaire, a remercié Amnesty International pour son aide et adressé ses remerciements à tous les membres qui ont participé à cette action et apporté leur soutien aux sept prisonniers d’opinion. 

Ferry Kombo, Alexander Gobai, Agus Kossay, Stevanus Itlay, Hengki Hilapok, Buchtar Tabuni et Irwanus Uropmabin ont été déclarés coupables de trahison (makar) et condamnés en juin 2020 à des peines allant de 10 à 11 mois d’emprisonnement en raison de leur participation à une manifestation contre le racisme en août 2019. Ils ont fait partie d’un groupe de 56 militants politiques et défenseurs des droits humains de Papouasie qui ont été emprisonnés en raison d’une manifestation contre le racisme qui a eu lieu en 2019 à Surabaya. Sur ces 56 prisonniers d’opinion, 34 sont toujours emprisonnés.

Au cours de la dernière décennie, les autorités indonésiennes ont utilisé certaines dispositions du Code pénal pour poursuivre en justice plusieurs dizaines de militant.e·s politiques indépendantistes pacifiques en Papouasie et dans les Moluques.

Amnesty International continue de surveiller la situation en Papouasie, mais pour l’instant aucune autre action n’est requise de la part du réseau des AU.

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