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Luxembourg. Des lampions chinois pour mettre en lumière le sort des Ouïghours

Amnesty International Luxembourg a organisé une action de solidarité et une remise de pétitions devant l’ambassade de Chine le 3 février 2020, pour attirer l’attention sur le sort de Yiliyasijiang Reheman. Ce jeune ouïghour a disparu en juillet 2017 en Égypte, sur ordre des autorités chinoises.

Près de 900 personnes au Luxembourg se sont mobilisées pour lui dans le cadre du marathon des lettres d’Amnesty International qui a eu lieu durant les dernières semaines de 2019. Lors de l’action devant l’ambassade, la directrice de la section luxembourgeoise, Nathalie Bollen, a remis les pétitions et lettres pour exiger la libération de Yiliyasijiang Reheman.

« Yiliyasijiang Reheman est porté disparu alors qu’il étudiait en Égypte. À ce moment, Yiliyasijiang Reheman et sa femme Mairinisha Abuduaini attendaient leur second enfant. C’était il y a deux ans », explique Nathalie Bollen.

« Aujourd’hui, nous menons une action de solidarité avec Yiliyasijiang Reheman. À travers des lampions et les cartes de solidarité attachés que les citoyens au Luxembourg ont écrites, nous voulons montrer que lui et sa famille ne sont pas seuls. »

Comme Yiliyasijiang Reheman, plus d’un million de personnes appartenant aux minorités musulmanes de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, à l’extrême nord-ouest de la Chine, sont enfermées dans des « camps de rééducation politique ». Ce pays mène une campagne de plus en plus intense d’internements en masse, d’endoctrinement politique et d’assimilation culturelle forcée à l’encontre de ces minorités.

Amnesty International demande aux autorités chinoises de fermer ces camps, révéler où se trouvent les personnes internées et veiller à ce qu’elles puissent voir leurs proches et un avocat de leur choix pendant leur détention.

Vous trouverez les photos de l’action ici : https://we.tl/t-AvlpRdTC8E