2009 marque le 30ème anniversaire de l’abolition de la peine de mort et le 60ème anniversaire de la dernière exécution au Luxembourg, deux faits repris dans le dernier rapport sur l’usage de la peine de mort dans le monde d’Amnesty International. Cette forme ultime de châtiment a aujourd’hui pratiquement disparu en Europe, exception faite de la Biéolorussie, qui maitient toujours la peine capitale et de la Lettonie, qui la maintient également mais uniquement en temps de guerre ou en cas de guerre imminente. La peine de mort continue d’être appliquée officiellement sous ses diverses formes dans un peu plus de 50 pays à travers le monde, notamment aux Etats-Unis, en Chine, en Iran, au Pakistan, en Arabie Saoudite et au Japon. La pendaison, la décapitation, la mort par lapidation ou par injection létale éliminent de la société ceux qui bien souvent sont incapables de fournir une défense significative. Amnesty International pense que ce châtiment est une violation du droit de base à la vie et fait campagne avec d’autres groupes de droits humains pour son abolition dans le monde entier. Il y a eu néanmoins des succès notables ; l’année dernière 2 pays de plus ont aboli la peine de mort (il s’agit de l’Argentine et de l’Ouzbékistan) et le 18 mars dernier Bill Richardson, gouverneur de l’état du Nouveau Mexique, a promulgué une loi qui mettra fin à la peine capitale d’ici le mois de juillet. Le Nouveau Mexique rejoint ainsi les 2 autres états abolitionnistes que sont le Montana et le New Jersey.