© Joaquin Elo Ayeto

Guinée équatoriale. Libération d’un défenseur des droits humains

Le 14 février 2020, Joaquín Elo Ayeto a été libéré de la prison de Black Beach à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, où il était incarcéré depuis presque un an à la suite de son arrestation arbitraire le 25 février 2019. Il a été relâché sans explication ni aucun document confirmant sa situation.

Le 14 février 2020, Joaquín Elo Ayeto a été libéré de la prison de Black Beach à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, où il était incarcéré depuis presque un an. Aucune explication ou information ne lui a été fournie lorsqu’il a été conduit hors de la prison et laissé dans la rue sans téléphone ni argent.

Sa libération a eu lieu après que le secrétaire général de Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) et d’autres membres de ce parti d’opposition dont Joaquín Elo Ayeto est membre se sont entretenus avec Teodoro Obiang, le président du pays, le même jour. Lors de cette rencontre, le président a donné l’ordre de remettre Joaquín Elo Ayeto en liberté.

Joaquín Elo Ayeto a été arrêté à son domicile le 25 février 2019, accusé de détenir des informations sur un complot visant à tuer le président de la République. Il a été jugé le 21 novembre 2019 pour diffamation et menaces envers le président. Sa peine n’a jamais été prononcée.

Malgré son emprisonnement Joaquín Elo Ayeto est déterminé à poursuivre son travail de défense des droits humains :

« Maintenant que je suis libre, je vais reprendre le travail que je faisais auparavant. Je constate que le pays est dans une situation bien pire qu’il y a un an, lorsque j’ai été arrêté. La crise économique s’est aggravée, le gouvernement continue de ne pas donner d’informations à ses citoyens… »

Après sa libération, Joaquín Elo Ayeto a partagé le message suivant avec Amnesty International :

« J’ai appris le travail que vous avez fait pour moi et je tiens à remercier Amnesty International pour ses efforts titanesques ayant abouti à ma libération. Merci pour tout le travail qui a été fait afin d’obtenir ma libération. »