En Turquie les demandeurs d’asile sont soumis à des restrictions qui limitent considérablement leur possibilité de bénéficier de soins de santé, de disposer d’un logement convenable et d’occuper un emploi, en violation des obligations de l’Etat au regard du droit international. Les autorités bafouent également le droit international en continuant à renvoyer de force des personnes vers des pays où elles risquent de subir des graves atteintes à leurs droits fondamentaux, comme le montrent plusieurs cas cités dans le rapport. Il n’est pas rare que les demandeurs d’asile soient détenus durant une période prolongée dans des conditions déplorables, sans être nourris suffisamment et sans que leur privation de liberté soit clairement justifiée. Il arrive que ces personnes soient expulsées en l’absence de toute procédure légale et envoyées vers un pays où leur vie peut être menacée. Un Afghan a raconté a Amnesty International ce qu’il a subi alors qu’il était détenu par la police dans l’est de la Turquie : « Si on ne leur donnait pas d’argent, ils nous frappaient. Et avec notre argent, ils nous ont renvoyés en Afghanistan. ». Amnesty demande aux autorités turques d’adopter une loi établissant une procédure d’asile équitable, et de mettre en œuvre ces dispositions, afin que toutes les personnes qui en ont besoin se voient octroyer une protection internationale et que les droits des demandeurs d’asile et des réfugiés soient pleinement respectés. AGISSEZ ! A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 Juin 2009, téléchargez la carte postale et envoyez-la carte au gouvernement turque !