Mon fils m’a raconté : ‘Ils m’ont pendu au point que j’avais l’impression que mes bras allaient s’arracher. J’ai été forcé de dire ce qu’ils voulaient parce qu’ils m’ont violé avec un tuyau d’arrosage. Ils m’ont saisi la main et ont apposé de force mes empreintes digitales sur les documents.’ »

Témoignage d’une mère dont le fils a été arrêté.
<strong>Des membres et sympathisant·es d’Amnesty International manifestent en faveur des personnes iraniennes</strong>

Une répression sanglante des enfants et des disparitions forcées

La situation en Iran est alarmante. Suite aux manifestations provoquées par la mort en détention de Mahsa Amini, les autorités iraniennes ont torturé, violé, et maltraité des mineur·es, parfois âgé·es de seulement 12 ans.
Depuis plusieurs mois, Amnesty International dévoile les horreurs infligées à ces jeunes manifestant·es. Il est estimé que des milliers d’entre elles et eux pourraient avoir été arrêté·es et victimes de ces traitements honteux afin de leur extorquer des “aveux”

Nos recherches sont accablantes pour les autorités iraniennes :

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« Les agents de l’État iranien arrachent des enfants à leur famille et les soumettent à des cruautés sans nom. Il est abject que des fonctionnaires exercent un tel pouvoir de manière criminelle sur des jeunes vulnérables et effrayés, et leur infligent, ainsi qu’à leurs familles, une douleur et une angoisse intenses, leur causant de graves séquelles physiques et psychologiques. Cette violence illustre une stratégie délibérée visant à broyer l’esprit dynamique de la jeunesse du pays et à l’empêcher de porter ses revendications de liberté et de respect des droits fondamentaux"

Diana Eltahawy, directrice adjointe régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.

Des millions d’écolières menacées d’empoisonnement dans leurs écoles

Détresse respiratoire, palpitations cardiaques, nausées, vomissements… Des milliers de jeunes filles ont été victimes d’empoisonnement au gaz depuis novembre 2022. Pire, une fillette de 11 ans est décédée lors d’une attaque dans son école, à Qom.
Plus de cent écoles ont été visées, certaines plusieurs fois, obligeant certains parents à retirer leurs filles de l’école, craignant pour leur sécurité.

Déni total des autorités

Jusqu’à présent, les autorités iraniennes n’ont pas mené d’enquête adéquate et n’ont pas mis fin à ces attaques. Nous avons notamment la preuve que le ministère de la Santé a publié un protocole qui ordonne au personnel médical d’attribuer les symptômes dont souffrent les écolières à du «  stress  » plutôt qu’à un empoisonnement.

Par ces attaques au gaz chimique, visant délibérément les écoles de filles en Iran, ce sont les droits à l’éducation, à la santé et à la vie de millions d’écolières qui sont menacés. Nous demandons une enquête indépendante et approfondie.