© CLEMENT MAHOUDEAU

Aidez-nous à réunir Yiliyasijiang Reheman avec sa famille

Yiliyasijiang Reheman était étudiant lorsqu’il a disparu. Il ferait parti des 200 Ouïghour·e·s arrêté·e·s en Égypte en juillet 2017 sur ordre des autorités chinoises.

Amnesty Luxembourg s’est mobilisée pour Yiliyasijiang dans le cadre du marathon des lettres et nous n’allons pas en rester là ! Nous organisons une action de solidarité et une remise de pétitions devant l’Ambassade de Chine le 3 février à 17h à pour montrer la détermination du Luxembourg à découvrir où il est et à ce qu’il retrouve sa famille.

Nous allons déposer des lanternes au sol (lanternes non volantes et bougies à LED), couramment utilisées en Chine pour les festivités et pour symboliser l’espoir. Nous y attacherons des cartes sur lesquelles seront inscrits des messages de solidarité.

Aidez-nous à réunir Yiliyasijiang Reheman avec sa famille. Rejoignez-nous devant l’Ambassade de Chine le 3 février à 17h ! Pour obtenir plus d’informations ou pour nous faire savoir que vous allez participer à l’action, merci de nous envoyer un e-mail à activisme@amnesty.lu avant vendredi 31 janvier !

Vous pouvez également inscrire vos messages personnels de solidarité sur les cartes que nous allons attacher aux lanternes en finançant notre action et notre campagne pour Yiliyasijiang Reheman. Pour ce faire, participez à notre cagnotte en ligne. Faites-nous ensuite parvenir votre message et si vous le souhaitez, votre prénom et nom, en écrivant à activisme@amnesty.lu.

Quand : Lundi 3 février à 17h Où : Ambassade de Chine (2 Rue Antoine-François Van Der Meulen,  L-2152 Luxembourg)

Plus d’information sur Yiliyasijiang Reheman :

Yiliyasijiang Reheman et sa jeune épouse de 19 ans, Mairinisha Abuduaini, étaient étudiant·e·s à la prestigieuse université islamique Al-Azhar au Caire (Égypte). Tous deux sont membres de l’ethnie ouïghour, minorité musulmane de la région autonome ouïghour du Xinjiang, à l’extrême nord-ouest de la Chine. Mairinisha était enceinte de leur deuxième enfant lorsque Yiliyasijiang a disparu. Il ferait parti des 200 Ouïghours arrêtés par l’Égypte, en juillet 2017, sur ordre des autorités chinoises et aurait été déporté avec seize autres étudiant·e·s vers la Chine.

Vingt-cinq jours après cette disparition, Mairinisha a dû accoucher seule. Elle réside désormais avec leurs deux petites filles à Istanbul, en Turquie, et reste sans nouvelles de son époux depuis le 1er septembre 2017. Elle soupçonne les autorités chinoises de l’avoir jeté en prison ou enfermé dans un camp secret de détention au Xinjiang.

« Mon mari doit être libéré au plus vite. Nos enfants ont besoin de leur père. Je n’abandonnerai pas tant que mon mari et moi n’aurons pas été réunis ». Mairinisha Abuduaini