Bahreïn. La dissolution du principal parti d’opposition est une attaque flagrante contre la liberté d’expression et d’association

En réaction à la décision d’un tribunal de Bahreïn le 22 septembre de confirmer la dissolution d’Al Wefaq, principal mouvement d’opposition politique du pays, Philip Luther, directeur des recherches et des actions de plaidoyer à Amnesty International, a déclaré :

" La décision de confirmer la dissolution d’Al Wefaq est une attaque flagrante contre la liberté d’expression et d’association, et une tentative éhontée de supprimer toute critique à l’égard du gouvernement à Bahreïn.

" Les autorités bahreïnites n’ont pas présenté de preuves crédibles démontrant qu’Al Wefaq est autre chose qu’un mouvement d’opposition pacifique, qui cherche à amener des réformes dans le pays face à la répression croissante du gouvernement.
" En l’absence d’institutions indépendantes chargées de suivre les actions du gouvernement et d’amener les autorités à rendre des comptes, les mouvements d’opposition pacifique sont essentiels. Faire taire les voix critiques favorise les violations des droits humains et les abus de pouvoir. "